Boucherie Léger

Un amour du métier dans le sang et le goût du bon produit font de la boucherie d’Arnaud et Emmanuelle Léger une valeur sûre.

La vocation est parfois très simple à déclencher. C’est en faisant un stage d’observation en classe de 3ème qu’Arnaud Léger a eu le déclic : il sera boucher, comme son père.
Ce qu’il aime plus que tout dans le métier ? « Partir d’un produit brut et le transformer selon de multiples possibilités en quelque chose de bon, de fini. Du consommable de qualité ! »

Priorité au Label Rouge

Installé depuis 2013 à Virieu-le-Grand, Arnaud diversifie ses producteurs pour répondre à toutes les demandes de sa clientèle, notamment en termes de calibrage. Ni trop gros, ni trop petit ! Si ses porcs sont issus de la région Auvergne Rhône-Alpes, son veau vient de Corrèze, ses agneaux fermiers Label Rouge de Vendée et ses volailles (Mariotte) de Bourgogne ou du sud-ouest. Pour ce qui est du bœuf, le boucher délivre des viandes Label Rouge importées du Limousin mais aussi, pour les amateurs de persillé, de l’Angus tout droit venu de son berceau irlandais ou encore du Simental, en provenance de Suisse allemande.
Pour les amateurs de viandes tendres et goûteuses, Arnaud Léger laisse murir le temps qu’il faut. Ses côtes de boeuf maturées sont conservées deux mois au froid avant de livrer leur cœur fondant.

Du saucisson comme s’il en pleuvait

Au rayon charcuterie, on se régalera du saucisson sec maison, dont l’affinage en cave en terre battue révèle la fleur naturelle. Les gourmets ne s’y trompent pas si l’on en croit la quantité éclusée par la boutique : plus d’une tonne de saucisson fabriquée chaque année (entre 1,2 à 1,4 tonne précisément !). Sur une recette signée de son épouse Emmanuelle, le pâté à l’échalote, délicatement parfumé au vin blanc, fait également sensation. Tout comme le saucisson au couteau mariant dans du persil et du vin blanc un savant mélange mi haché, mi coupé de porc, de veau et de viande de dinde. Servi en rouleau, les centimètres d’un « saucisson qui a de la mâche » se déroulent au gré des appétits… plus ou moins fournis. Quant à la quenelle de veau, dont le gras de rognon vient donner de la chair, elle est demandée toute l’année. C’est une valeur sûre !