Boucherie Albert

Chez Cédric et Laura, l’accueil le partage avec la qualité du produit. On respire ici l’amour du métier, le respect de la bête et la satisfaction du client.

Dans l’histoire de Cédric, aux commandes de la boucherie depuis le début de l’année, ce n’est pas le père mais le beau-père Eric Albert qui a été déterminant. C’est en donnant la main le week-end à Eric que Cédric a découvert une vocation qu’il ignorait et noué un tablier dont il n’est pas prêt de se défaire. A 46 ans, le voilà fier et heureux de sa reconversion comme artisan boucher, aux côtés de sa compagne Laura, digne fille de son père donc.
Au delà de l’anecdote familiale, le bonheur qui se lit sur les lèvres du patron – et se retrouve sur celles de ses clients, vient de son goût pour la clientèle justement. « J’aime discuter avec eux, les conseiller. Cela fait plaisir d’être reconnu, de voir que notre travail a du sens. Car on fait tout pour eux ! ». Un engagement qui n’aura pas échappé aux connaisseurs professionnels puisque la boucherie Albert a déjà été primée par Gault & Millau deux années de suite (2019 et 2020).

Chez Cédric et Laura, la question des origines des viandes et de leur traçabilité est primordiale. Ils ont pris le parti du circuit court en choisissant l’éleveur le mieux placé en termes d’engraissement et de conformation musculaire (classement Normabev E.U. 3 pour les carcasses de gros bovins). Issue de bêtes limousines abattues localement, la carcasse sélectionnée est d’abord soigneusement mise au frais, sans qu’on n’y touche avant une dizaine de jours. De quoi garantir une douce saveur aux pièces de viande qui en sortiront…

Les volailles, elles, viennent de Bresse, non loin de là. Le Label Rouge décerné aux poulets, canettes et autres pintades en garantit l’alimentation à base de céréales sans OGM et l’élevage en plein air. Bresse encore pour le veau de six mois, dont le nom « bresson » ne saurait tromper ! Il n’y a guère que le porc qui fait un peu de trajet. Acheminé depuis le Périgord, son terroir lui aura donné un incomparable goût de glands de châtaignier. Un signe particulier qui vaut bien le détour…

Avec toute cette belle matière première, les propositions du boucher sont légion. Les cuisses de poulet farcies, désossées et roulées dans une belle tranche de jambon, sont prêtes à mettre au four. Le filet mignon Orloff fleure bon le bacon et l’emmental. Le rosbeef au bleu d’Auvergne n’a rien à envier au tournedos Rossini et les brochettes de dinde au cumin ou de poulet citron s’enfilent à foison. Sans parler des terrines de volaille, de lapin, de campagne ou encoure la coiffe du charcutier qui travaille à merveille les oreillons du cochon.
On dit que tout est bon chez le cochon. Chez les Albert, tout est bonne chair !